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Formations nucléaires : pourquoi ils recommandent le simulateur C-PWR

Ils sont manager de formation, enseignant, étudiant en école d’ingénieur, et ils ont adopté le simulateur C-PWR pour découvrir ou faire découvrir à leurs équipes les principes physiques de base d’un réacteur à eau pressurisée (REP). Nous les avons rencontrés pour connaître et partager leur retour d’expérience.

Mathieu Sauvage, responsable formation nucléaire chez Engie à Bruxelles

Adrien Bidaud, enseignant à l’école d’ingénieurs Grenoble INP-Phelma 

Thomas Boduch, élève ingénieur à l’EnsiCaen                                          

Camille Bonnard, responsable formation chez CORYS 

mathieu sauvage

Le cursus basé sur C-PWR est l’une de nos meilleures formations 

Mathieu Sauvage
Responsable Formation Nucléaire chez Engie à Bruxelles

Chaque année, Engie forme de jeunes ingénieurs aux principes de base d’un réacteur. C’est un programme de 400 heures, essentiel pour nous, qui permet à ces nouveaux embauchés de partager une culture commune : tous ne viennent pas d’une filière nucléaire. CORYS anime un cursus de cinq jours, dont la moitié sur simulateur C-PWR. C’est l’une de nos meilleures formations, tout simplement !

Nous le mesurons grâce aux évaluations à chaud des participants, qui adorent le côté interactif et ludique de l’outil, et aux vérifications de connaissances quelques mois plus tard : ils ont assimilé les fondamentaux d’un REP.

Les jeunes ingénieurs découvrent les contraintes des exploitants

Plus de 1000 de nos ingénieurs se sont formés sur C-PWR depuis 15 ans, en français ou en anglais. Le simulateur, c’est l’outil qui consolide les savoirs théoriques, qui montre concrètement « comment ça marche » quand on modifie une consigne ou qu’on ouvre une vanne. C’est le meilleur moyen de vérifier par des exercices sa bonne compréhension des concepts nucléaires : soit on obtient la réponse attendue, soit on constate un écart et on cherche à l’expliquer.

Au-delà des acquis techniques, les stagiaires découvrent les contraintes des exploitants, ce qui améliore le dialogue ultérieur entre métiers et services. Plus besoin ensuite de convaincre un ingénieur de bousculer son planning pour réaliser une opération de maintenance : il a compris les enjeux de ses collègues. 

adrien bidaud

Mes étudiants se retrouvent dans la peau de l’exploitant

Adrien Bidaud
Enseignant à l’école d’ingénieurs Grenoble INP-Phelma 

Mes étudiants de 3e année travaillent sur le simulateur C-PWR pendant seize heures, après trois semestres de cours théoriques sur la neutronique, la thermohydraulique, le contrôle-commande, la cinétique du réacteur, etc… L’objectif est de revoir ces matières sous un autre angle et de tout faire fonctionner ensemble, en les mettant dans la peau d’un exploitant : même si la représentation du réacteur est simplifiée, les étapes principales sont là.

Quand ils réalisent grâce à C-PWR que tout est relié, les étudiants sont frappés, voire sidérés par la complexité des interconnexions entre sûreté, exploitation et contrôle-commande. C’est comme si des passerelles se créaient entre des acquis qui jusque-là, vivaient séparément. Tout s’ordonne, tout prend du sens.

Des élèves impliqués et très mobilisés

Le simulateur a aussi cette vertu essentielle de les rendre acteurs, ce qui est très efficace sur le plan pédagogique : les choses s’ancrent plus profondément. Les exercices que je propose fonctionnent comme des jeux sérieux avec lesquels ils interagissent constamment ; on les sent impliqués et très mobilisés.

Ces exercices servent aussi à évaluer leurs connaissances, à travers la réalisation d’opérations simples : démarrer, passer un transitoire, piloter la montée dans la chaussette… Le C-PWR fait office de révélateur : si certaines notions sont juste « à peu près » comprises, ça coince. Seul un raisonnement rigoureux et sans raccourcis donne la bonne solution… comme sur un vrai réacteur. 

boduch

C’est sur C-PWR que j’ai compris comment marchait un réacteur

Thomas Boduch
Elève ingénieur à l’EnsiCaen 

Dans mon école, les travaux pratiques sur simulateur arrivent en fin de programme, après les cours sur la neutronique, la thermohydraulique, l’exploitation ou la radioprotection. Il n’y a pas photo : s’entrainer sur C-PWR est beaucoup plus formateur que la théorie. Même si bien sûr, les deux sont complémentaires.

Dix minutes suffisent pour le prendre en main. Puis on peut naviguer, se déplacer d’un système à l’autre et piloter des opérations. L’enseignant nous donne des instructions écrites, par exemple effectuer la divergence (démarrage) puis des essais physiques (étude comportement physique), et une fois le réacteur en plein fonctionnement, montée et descente de charge. On détermine les étapes à suivre et on se lance, en observant les diagrammes. Il y a des surprises, des phénomènes inattendus ; il faut réfléchir, trouver une explication qui tient la route, recommencer…

Hors des TP, le simulateur reste en libre accès

C’est en travaillant ainsi, sur C-PWR, que j’ai vraiment réalisé comment marchait un réacteur. J’arrivais avec une accumulation de notions théoriques. J’ai accédé à une compréhension globale, cohérente, presque intuitive du fonctionnement. J’ai réalisé que mes connaissances restaient trop vagues sur des sujets comme le contrôle des circuits de refroidissement. Bref, j’ai redécouvert ce qu’était un REP !

Cet avis est largement partagé dans ma promotion : le simulateur est jugé pratique, efficace, ergonomique, formateur… En dehors des TP, il est en libre accès et je n’hésite pas à l’utiliser pour réviser ou clarifier des notions qui me semblent encore confuses. 

la rosière, référence ferrigno

C-PWR accélère le passage au concret et au compréhensible

Camille Bonnard
Responsable formation CORYS 

La première particularité de C-PWR est d’être basé sur les mêmes codes que nos simulateurs pleine échelle : il simplifie la représentation du réacteur, mais ses résultats sont fidèles à la réalité, quelle que soit l’opération que vous exécutez. Un exploitant n’y trouvera rien à redire. Et les formateurs n’ont besoin que d’un PC ou d’une tablette pour le faire tourner en local ou dans le Cloud.

Seconde particularité, la liberté laissée à l’utilisateur. Il peut naviguer à sa guise dans la centrale, manipuler les différents systèmes, se lancer dans un couplage turbine, mesurer l’impact des effets de température sur la puissance… Il peut aussi exécuter à la lettre des instructions données par le formateur : tout est possible.

Je suis frappé par la diversité des publics que nous faisons travailler sur C-PWR : élèves ingénieurs, techniciens de maintenance, ingénieurs et techniciens sans background nucléaire, inspecteurs de sûreté nucléaire… Le simulateur clarifie en très peu de temps des heures d’explications théoriques ; il accélère le passage au concret et au compréhensible. 

Plus d’informations :

Consultez la Plaquette C-PWR

Contactez : Camille Bonnard

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